Humeurs

#SelfLove – l’estime de soi au quotidien


C’est en me le faisant remarquer, que je m’en suis aperçue: cette propension qu’on a quasiment tous à créer/voir uniquement le manque autour de nous.

Ça commence le matin, au réveil alors qu’on émerge à peine: pas assez de sommeil.
Ça se poursuit avec cette sensation de ne pas avoir assez de temps devant soi pour petit-déjeuner, méditer, se préparer, etc… Cette matérialisation du manque se poursuivra ainsi de suite tout au long de la journée, où on ne sera pas assez productive, mince, séduisante, spontanée, drôle, fit, riche ou encore influente. Une journée remplie de « pas assez ci, pas assez de ça ». Une journée? Des journées. On le fait pratiquement TOUS. Du lundi au dimanche. Non-stop. 52 semaines dans l’année, 365 jours sur 365.
Le jour mais aussi la nuit, au moment d’aller se coucher. Au lieu de compter nos joies, nos victoires et nos accomplissements, la plupart d’entre nous se focalisons une fois de plus sur le manque et ces choses non comblées.

Une situation et un état d’esprit qui nous pousse à nous comparer sans cesse, ce qui à la longue nous draine, nous frustre et nous laisse un goût en bouche amer.
On a l’impression constante d’avoir toujours un train de retard.

Redéfinir le manque

Avant qu’on nous le fasse remarquer, le manque est notre compagnon le plus fidèle.
C’est comme ça dans le fond que la plupart des médias de nos sociétés modernes nous ont appris à voir le monde et à nous voir nous-mêmes.

On n’est pas mal ok, mais il nous manque LE sac, LA voiture, LA paire de fesse pour l’être encore plus. À leurs yeux nous ne sommes pas assez bien maintenant tel que nous sommes. Et on les croit.
On se persuade qu’on s’aimera inconditionnellement à partir de là et que les autres nous aimeront tout autant, mais en fait, c’est bien avant les 6 kilos en moins sur la balance ou la reconnaissance de ses pairs que le déclic doit arriver, que l’estime de soi doit se manifester. Car sinon, au final, toutes les richesses du monde ne pourront combler ce sentiment de manque insatiable.

Tenez, prenez l’exemple de @salif_crookboyz. La vidéo de son moonwalk à la Michael Jackson est devenue si virale, qu’en dix jours à peine il frôle désormais avec le million de followers sur Instagram. Tout le monde le couvrant de louanges. Sauf que, Salif n’est pas devenu talentueux/hyper génial/trop fort/trop cool le jour où The Rock, Lebron James ou encore Complex ont reposté sa vidéo. Il l’était déjà bien avant. Eux n’ont fait que mettre en lumière ça. Des Salif il y en a la pelle, partout, mais on ne les voit pas, et pire encore, parfois eux-mêmes ne sont pas au courant de leur grandeur.

Pas assez, juste assez, plus qu’assez

Le problème en fait, c’est nous.

Nous et ce sur quoi nous choisissons de nous focaliser. Le manque. Le manque nait parce qu’au fond nous ne prenons pas assez de temps au quotidien pour fortifier notre intérieur. Ce qui nous laisse à la merci de standards made in Instagram et d’opinions extérieures. S’aimer maintenant tel que nous sommes, avoir de la compassion pour soi, de la tolérance envers ses propres « imperfections » est un levier important. Notre santé mentale en dépend.

Oui, on peut changer son apparence physique pour se sentir mieux, parce qu’on en a envie, là n’est pas le problème. Le problème est de croire que cela nous apportera plus de valeur. Au risque de sonner cliché et cul-cul la praline, c’est la compassion, l’amour, la bienveillance envers soi et autrui qui nous apportent une vraie valeur durable.

Pour m’aider, personnellement, j’aime appliquer quotidiennement la technique que j’appelle MY AGE pour apporter/reconnaître la valeur de mon quotidien.

Technique « MY AGE » – travailler l’estime de soi

M c’est pour moiqu’est ce que j’ai fait pour moi aujourd’hui? Quelle activité que j’adore j’ai effectué? Me suis-je accordé un moment de détente rien que pour moi? Ce genre de chose.

Y c’est pour Ying/yang choisir de voir les choses que l’on ressasse et qui nous font du mal sous un autre angle. Au lieu de s’affliger de commentaires négatifs par ce que l’on n’arrive pas à bosser pour telle boite ou marque qui nous fait rêver, plutôt attester des qualités que nous avons et qui ne demandent qu’à s’exprimer … ailleurs ou pour son propre compte.

A c’est pour les autres qu’est-ce que j’ai fait pour autrui aujourd’hui? On s’imagine toujours qu’il faille faire une action de bénévolat énorme quand on parle de faire quelque chose pour les autres. Non cela peut-être donner un conseil, partager un repas…

G c’est pour la gratitudeêtre reconnaissant de toutes ces petites choses qui remplissent de joie notre quotidien et à côté desquelles nous passons si nous ne prenons pas le temps de les contempler.

E c’est pour exerciceprendre le temps de s’oxygéner. Ça peut être une marche rapide courte, un peu de course, de natation, de danse, mais bouger quotidiennement est important, surtout quand on comprend que corps et esprit son intimement liés. Car oui, l’exercice fait énormément de bien au mental.

Et vous, qu’est-ce que vous faites pour renforcer votre estime de vous-même?
Avez-vous conscience votre propre valeur? Qu’est-ce qui fait de vous « VOUS »?

Dites-moi tout en commentaires,

Xx

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