Carnet de voyages Dominique

Carnet de voyage en Dominique, l’île aux 365 rivières

Voyager.
Je pense y être totalement addict. C’est l’une des choses que je préfère au monde.
J’aime voyager parce que j’aime être stimulée par de nouvelles choses et par de nouvelles expériences. De nouvelles personnes et de nouveaux lieux. De nouvelles odeurs et une nouvelle façon d’appréhender ce monde.
Sans tout ça, je m’éteins, je me vide et je me fane. Voyager me permet de me purger de certaines choses enfouies en moi. Ma carapace de citadine s’effrite et je deviens plus proche et plus sensible à l’environnement qui m’entoure.
Voyager me permet d’être plurielle de la manière la plus équilibrée qu’il soit: engager la conversation avec des inconnus alors que je suis timide ou bien escalader une falaise alors que j’ai peur du vide.
Un court séjour en Dominique n’a fait que révéler encore un peu plus tout ça.

Attirée par le bleu de l’océan et le vert vibrant de la forêt, plongée et randonnée sont deux activités que je recherche particulièrement quand je pars aussi loin.
Et en Dominique la nature s’offre sur un plateau d’argent, servi à la table d’honneur. C’est un véritable Jardin d’Eden à ciel ouvert.

Située dans les petites Antilles, on la confond souvent avec la République Dominicaine.
Pourtant, rien à voir. Ici on roule à gauche, on parle anglais et un créole anglophone, et surtout, les merveilles écologiques s’enchainent à n’en plus finir. Huit volcans actifs, un lac bouillonnant, le deuxième plus grand du monde, 365 rivières, plusieurs types de forêts tropicales, des bassins de boue, des cascades vrombissantes, un parc national classé au patrimoine mondial de l’Unesco, de riches fonds marins et quantités de sources d’eaux chaudes sulfureuses.
C’est d’ailleurs ce qui frappe avec la Dominique, c’est qu’en dépit de tous ces atouts et d’être lovée entre deux départements français à forte renommée, elle reste discrète. Discrète, alors qu’elle est située à 30 minutes d’avion et deux heures de bateau de ces iles françaises voisines.
Discrète, même après avoir servi de plateau de tournage aux volets 2 et 3 de Pirates des Caraïbes et même après avoir été le repère historique de vrais pirates, cette fois.

Ici pas de resorts, ni de casinos et encore moins de tourisme de masse. Le pays est brut et authentique.

La légende dit que, si Christophe Colomb revenait dans la Caraïbe à notre époque, la Dominique serait la seule ile qu’il serait capable de reconnaitre au premier coup d’œil.

Elle n’est pas de ces destinations qui cherchent à tout prix à plaire au touriste. Et le touriste ne s’attend pas au déroulé du tapis rouge à son arrivée. Non, parce qu’on y va pour apprécier humblement ce que le pays a à offrir. À l’instar des Dominiquais, on apprend à ne faire qu’un avec la nature qui nous entoure, surtout avec cette forêt impénétrable qui autrefois a servi de refuge aux esclaves en fuite. La majorité des hébergements sont des ecolodges nichés dans un écrin vert sur les hauteurs intérieures de l’ile. Totalement en phase totale avec leur environnement, ils ne sont accessibles qu’en 4×4. Bah oui, parce que le bonheur, ça se mérite.

Au Liberty Jungle, où j’ai séjourné, le luxe répond aux plaisirs simples de la vie: regarder la pluie tomber assise sur la balançoire de la terrasse, goûter aux repas préparé avec les trésors du jardin, prendre un bain aux senteurs tropicales au milieu de sa chambre et se connecter au wifi «Mère Nature».

Et ce qu’il y a de génial c’est que les Dominiquais se font toujours un plaisir de s’assurer que le réseau est bon. J’ai été surprise de voir à quel point, derrière leur apparence robuste et un peu froide au premier abord, les locaux sont en fait très ouverts et accueillants. Très imprégnés de la culture rasta, ils sont fiers de leur île et de ce que Mother Nature leur apporte. Le plus beau, c’est qu’ils ont à cœur en retour qu’on en saisisse et en apprécie à notre tour toute la beauté.

Alors suivez-moi dans mon séjour en Dominique. Plongez avec moi dans un océan qui prend des allures de verre champagne, embarquez avec moi sur une rivière de pirates et ensuite on ira se suspendre dans le vide à la poursuite d’une cascade étonnante.

Je vous emmène.

Jour 1

Highlights:

Visite de Jaco Falls et Emerald Pool

Après une traversée en mer de deux heures, la Dominique se dresse, majestueuse. Droit devant, des falaises abruptes, plus loin, en son centre, une énorme masse verte de laquelle s’échappe de la brume: la forêt tropicale.
à cette distance, je prends déjà le pouls de l’île: sauvage et brute, de quoi trancher nettement avec la Martinique, qui déjà paraît loin. Tellement loin.

Une fois à terre et après avoir affronté les formalités douanières (ne portez aucun vêtement à imprimé militaire, un conseil d’amie), Roseau, la capitale tropicale, toute frémissante de vie, me tend les bras.
Ce qui est frappant c’est cette cohabitation entre un mode de vie bien à l’anglaise (conduite à gauche, fort intérêt pour le cricket, langue) et un autre plus roots, plus rasta, plus à la jamaïcaine. La capitale vie au rythme d’un esprit colonial et tropical.
Les échoppes vendant du jerk chicken ou du buljow sont juxtaposées à des magasins à taille humaine bariolés de vêtements aux couleurs jaunes, vertes et rouges. Le reggae qui se diffuse en continu, sert de musique de fond à ce tableau. Mais je dois vous avouer que Roseau me rassure moyennement. Je me sens perdue dans cette ile des Caraïbes, où mes repères disparaissent. Ce lieu me semble si familier par certains aspects qui me font penser à la Martinique, et pourtant, elle est si différente, si troublante.

Mais pas le temps de s’attarder, nous ne sommes pas venus pour vibrer au rythme de la ville mais de la nature. Alors cap sur Courtesy Rental pour louer notre 4×4, et c’est parti direction le nord-est, pour rejoindre notre ecolodge perché et caché tout en haut d’un morne: le Liberty Jungle.

La route qui nous y conduit est en mauvais état. Mais je dois dire qu’à mesure que l’on se dirige vers le centre, très escarpé et que l’on zigzague sur les routes sinueuses de la Dominique, mon appréhension de départ disparaît progressivement. On s’enfonce dans la gueule béante de la forêt et je me sens bien! Je suis dans un de mes éléments.

Le Liberty Jungle est tenu par Marielle, une Française installée en Dominique depuis plusieurs années.
«Le cœur sur la main». C’est comme ça que je pourrais résumer ce que je pense de cette femme qui a de l’énergie à revendre. Marielle est seule en cuisine et nous chouchoute à tous les repas de ses succulents mets parfumés aux couleurs et saveurs locales. Tout est frais et produit à proximité. Infusions aux plantes du jardin, fruits locaux à foison, tartare de thon à la noix de coco… Les plats sont relevés avec des fleurs et des mélanges d’herbes dont Marielle a le secret.

Dès le premier jour et la première nuit dans ce petit paradis, je savais que je m’y sentirais comme chez moi. Notre cottage lové dans la végétation mérite à lui seul le voyage. Baignoire incrustée dans le sol de la chambre, hamac et douche à l’extérieur, balançoire, tout invite à l’évasion. Construit dans le bois, il se fond avec la nature.

La première journée sera consacrée à explorer les alentours du lodge:

Jaco Falls; sur les conseils de Marielle on évite les Spanny Falls, leur préférant ce lieu. L’accès est payant, environ 2 euros. Le site n’est pas sans rappeler cet esprit rasta qui règne sur l’île. Sur les écriteaux peints à la main en rouge, jaune, vert et bleu, on nous somme de respecter Mother Nature, d’en apprécier sa grandeur et son immensité. Yeah, man!

Sur place tout est immaculé, pas de plastique, pas de détritus, non, rien que du vert. La cascade d’eau est tout aussi frappante. Cette mélodie d’eau qui s’écoule et de nature pure et fraiche fait du bien à l’esprit et à l’âme. Je pourrais rester là des heures et je prends quantités de photos avec mes yeux.

Emerald pool; ce site classé au patrimoine mondial de l’Unesco mérite absolument le coup d’œil. On y accède depuis Castle Bruce, en empruntant la route en direction de Canefield. Sur place, la végétation est dense et offre des panoramas vertigineux. C’est un trail très facile puisqu’il est balisé. Il fait partie du Waitukubuli National Trail. C’est le sentier de randonnée le plus long de la Caraïbe, et donc de l’île qu’il traverse du Nord au Sud. On peut l’effectuer en entier ou bien par portions, comme nous avons fait ici.

Le nom Emerald Pool vient du fait que la cascade d’eau s’épanche dans un bassin qui prend des couleurs vert émeraude lorsque le soleil traverse l’impressionnant rideau de fougères et de grands arbres tropicaux.
En continuant sur le chemin balisé on accède à un superbe point de vue sur le Morne Laurent situé à quelques 2000 mètres d’altitude.
De là, on aperçoit la brume qui s’élève et s’affaisse. La forêt vit et respire, là sous nos yeux.
Le soir le spectacle écologique continue: grenouilles, manicous et crabes font partis de la représentation.

 

En bref

Liaison Fort-de-France (Martinique)-Roseau (Dominique):
Express des îles
Traversée de deux heures depuis la Martinique

Location de voiture:
Courtesy Rental
10 Winston Lane, Godwill

Hébergement:
Liberty Jungle
Bells village

Pour un déjeuner:
Welcome to Jaco’s
Sur le bord de route en direction du Liberty Jungle



 

Jour 2

Highlights:

Champagne Reef, Wotten Waven et Indian River

Pour ce second jour, qui fut un de mes préférés, on quitte le centre de l’île, à la météo capricieuse (en même temps on n’obtient pas un vert aussi vert sans eau). Cette fois, direction la côte et le sud-ouest.
C’est parti pour un début de journée à Champagne Reef. C’est LE site sous-marin à voir absolument, qu’on soit à l’aise dans l’eau ou non. Le lieu est accessible à tous, car proche du rivage. On le parcourt aisément en masque et en tuba, car peu profond, de 5 à 10 mètres suivant les endroits.
Les poulpes jouent à cache-cache, les poissons se déplacent en bancs organisés qui vibrent à notre passage, les poissons perroquets vont par deux, les éponges-cratères et les éponges tubulaires sont également du plus bel effet dans cette composition sous-marine riche et colorée.

Mais ce qui fait de Champagne Reef un site autant apprécié ce sont les bulles de gaz sulfureux (témoins d’une activité volcanique) qui s’échappent du fond et qui donnent la sensation de nager dans un verre à champagne chaud.

Après une halte bien méritée pour manger du jerk chicken et des beignets salés, la journée se poursuit du côté de Wotten Waven. C’est un spot naturel d’eau chaude sulfurisée que diverses entreprises ont aménagé. Personnellement je ne saurais que trop vous recommander de vous tourner vers Ti Kwen Glo Cho si vous souhaitez y aller. Sur place, vous trouverez des baignoires individuelles pour vous détendre, un énorme bassin, une douche d’eau fraiche ainsi qu’un jardin africain et un zoo tropical. Il y a même une boutique vendant des produits artisanaux comme des huiles pour le corps et les cheveux ainsi que différents types de rhums.

Le reste de la journée s’est poursuivit dans le nord de l’île. Nous avons pu faire un tour en barque sur l’Indian River, rivière mythique de la Dominique, qui a servit de décor à deux volets de Pirates des Caraïbes. La balade permet d’apercevoir différents animaux vivants sur les berges. Elle se termine par la dégustation, entre autres, du fameux Bush Rum.
Le mieux est de faire cette balade en fin de journée afin de profiter du coucher de soleil qui s’amorce et pare le ciel de reflets orangés ardents.

 

En bref
Champagne Reef:
Dive & Snorkel
P.O. Box 2078 Roseau
Téléphone: (767) 440-5085

Ti Kwen Glo Cho:
Henry & June George
Téléphone: (767) 285-9131/(767) 295-4432

Balade sur l’Indian River via Cobra Tour, Portsmouth




 

Jour 3

Highlights :

Victoria Falls, Wavin Cirique, Rosalie Bay

Pour cette troisième et dernière journée, direction Victoria Falls.
Le site est tenu par une famille de rastas, la famille de Moses, le père. Sur place il y a une cantine où vous pourrez goûter à la cuisine rasta. C’est une cuisine végétarienne dont les plats sont à base de légumes locaux. En dépit de la faim qui commençait à s’installer, nous n’y sommes pas allés, lui préférant le Riverside Café.
à Victoria Falls, toujours, vous pourrez solliciter les services de l’un des fils de Moses pour vous conduire à la cascade, la plus haute de l’île. Ce que, une nouvelle fois nous n’avons pas fait. Et là, grave erreur.
Ce qui devait arriver arriva: on a loupé la chute. Oui, la chute la plus haute de l’ile. Celle qui, sur le papier, était facile à atteindre.
Il suffisait de remonter la rivière, une rivière blanche, quasi laiteuse qui laissait entrevoir des eaux turquoises par endroits, et hop, la falaise se dresserait devant nous. Tu parles…

Pas de cascade donc, mais de somptueux paysages à la clef, en particulier quand le bleu de l’eau et le vert des lianes ne cherchent à faire qu’un.

L’après-midi de cette journée qui aura commencé par une pseudo fausse note, sera consacré au trek le plus fou que j’ai pu faire de toute ma vie: celui de la cascade Wavin Cirique. Un trek qui paraissait lui aussi facile sur le papier. Marielle, la gérante de notre lodge, nous l’avait présenté en nous disant qu’il fallait descendre quelques marches situées près d’une falaise, de ne pas trop regarder vers le bas et qu’on arrivait ensuite à la cascade. En dépit du fait d’avoir quelques fois le vertige, je me suis dit que ça serait bien de tenter le coup; surtout après la déconvenue de Victoria Falls. J’avais en tête des marches en acier que je descendrais plutôt facilement. J’étais tellement, mais tellement dans le faux franchement!

C’est un trek EXTREME, et je pèse mes mots, qui n’est d’ailleurs pas référencé dans tous les guides sur la Dominique. Pourquoi? Parce qu’en toute honnêteté on est dans les limites de l’acceptable en terme d’accessibilité et de sécurité.
On accède à Wavin Cirique depuis le village de Rivière Cyrique (c’est dans la direction pour aller vers Victoria Falls qu’on repère le mieux l’écriteau qui nous conduit au début du sentier). Pour accéder à la cascade, il vous faudra absolument louer les services du Dominiquais qui habite près du début du trail. C’est lui qui l’entretient; et le connait comme personne. Il vous sera d’une aide… vitale!
Une fois de plus on avait hésité à prendre les services d’une tierce personne, mais des touristes qui en revenait nous on assuré que c’était vraiment, VRAIMENT indispensable ! Merci à ces filles donc, car sinon je pense que j’aurais vu une fois de plus zéro cascade.

Pour accéder à Wavin Cirique, le chemin se fait en descente.
D’abord sur la terre ferme. On traverse une portion de forêt, où on parcourt plusieurs mètres avec de forts dénivelés. Puis, brusquement, tout s’arrête.
La falaise. Abrupte. Et il faut continuer si on veut voir la cascade. Malaise. Mais pas question d’abandonner. Nous voilà, là, en train de descendre à flanc de falaise!!!
Il n’y a aucun harnais, aucun équipement de sécurité qui nous retient, juste quelques arbres qui vont dans son prolongement. On y va comme on irait chercher du pain, la grosse dose d’adrénaline en plus, clairement.
On s’accroche aux racines des arbres, à des cordes, on s’appuie là où la nature nous offre un peu de répit. Les escaliers? En bois et ballants, pas du tout comme je les imaginais, évidemment. Ils m’obligent à ne faire qu’un avec la falaise…
Il ne faut penser à rien et rester focus sur ce que l’on fait, car un seul faux mouvement…
J’ai eu envie d’abandonner, j’ai senti le désespoir, mais je n’ai rien lâché (c’est le cas d’le dire) et au bout de cette descente infernale, le salut, enfin. L’exaltation de voir la cascade se jeter directement dans une mer déchainée où le sable de la plage est aussi noir que la nuit.
Un trek aussi éprouvant que gratifiant.

Le soir, direction le Rosalie Bay Resort pour un succulent diner, et dans l’espoir de voir les fameuses tortues Luth venir pondre sur la plage où elles sont nées.





Ma découverte de la Dominique se sera faite en un court séjour, mais tant de choses m’ont été données à voir et à vivre en si peu de temps.
Outre la beauté des sites, ce qui est frappant sur cette île, c’est sa forte propension à la résilience.
En 2015, l’ile a durement été touchée par le cyclone Erika. Des pans entiers de terre ont été ravagés, des ponts qui peinent encore à être reconstruits, détruits, ainsi que quantités d’habitation. Des familles entières ont été portées disparues, et la Dominique a reçu une aide massive des îles voisines. Pourtant, en dépit des stigmates encore apparents, ce sont des rues colorées au charme évident, que j’ai pu arpenter; c’est un peuple fier et généreux qu’il m’a été donnée à rencontrer. Des habitants qui n’hésitent pas à vous parler spontanément sans agressivité ni arrière pensée, à vous faire savoir que si on le souhaite, il est possible de les prendre en photo, à vous demander comment vous aller et comment vous trouvez leur île. Tout ça, sans rien attendre en retour.

La Dominique est tout bonnement une île d’exception, et c’est pourquoi, je trouve, qu’il est toujours aussi choquant et navrant quand on la confond avec la République Dominicaine.





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  • Hechelef
    3 février 2022 at 19:05

    Bonjour

    C’est super votre voyage, je voudrai vous demander si vous connaissez un guide là bas, car nous voudrions naviguer vers cette île
    Merci

    • Les Carnets d'Aurélia
      21 mars 2022 at 16:57

      Bonjour,

      Merci beaucoup pour votre commentaire!
      Je ne connais malheureusement personne, mais les gens sont de bons conseils et ça ne m’étonnerais pas qu’en discutant à droite à gauche ils vous dirigent vers des bons plans!

  • Votre guide de voyage pour la Dominique
    31 janvier 2019 at 12:45

    […] Carnet de voyage en Dominique, l’île au 365 rivières des Carnets d’Aurelia […]

  • Martine
    5 août 2017 at 13:29

    Bonjour,
    Super article qui me conforte dans mon projet d’y séjourner une quinzaine de jours en février prochain.
    Merci beaucoup

    • Les Carnets d'Aurélia
      10 août 2017 at 09:47

      Tu vas juste adorer! C’est une île magnifique et simple vraiment!

  • fibiel76
    22 juillet 2017 at 16:28

    Coucou 🙂 Tout comme toi j’adore voyager! Je trouve sympa de pouvoir s’offrir des vacances loin des zones touristiques c’est plus reposant je pense, même si beaucoup de destination touristique me font aussi beaucoup envie, il ne reste plus qu’à avoir l’argent lol les photos sont très jolies en tout cas! bises

    • Les Carnets d'Aurélia
      24 juillet 2017 at 22:37

      🙂 Merci pour ton commentaire.
      Oui parfois même avec les destinations touristiques il reste possible de faire des choses différentes, de les vivre de manière différente je pense, et de trouver un sens à son voyage!
      bises

  • LaParenthèsedOr
    18 juillet 2017 at 11:30

    C’est juste magnifique !

    • Les Carnets d'Aurélia
      18 juillet 2017 at 20:16

      🙂

  • Stephane
    17 juillet 2017 at 09:13

    Cette île est vraiment magnifique, surement ma prochaine destination

    • Les Carnets d'Aurélia
      17 juillet 2017 at 22:50

      Oh oui! Tu m’en diras des nouvelles!