Carnets de voyages Italie

Costiera Amalfitana (Italie)

Comme je vous le disais un peu plus tôt, après Naples, direction donc la Côte Amalfitaine.

Pour être tout à fait honnête, ce lieu, je n’en avais jamais entendu parler jusqu’à il y a peu.
Ouais, ouais la honte. D’ailleurs tant qu’on y est, je plaide coupable de faire partie de cette catégorie de personnes qui ont besoin de parcourir des milliers de kilomètres pour se déconnecter et se sentir réellement en vacances. Alors qu’en vrai, mon portable continue à m’accompagner au gré de mes périples et paradoxe de globetrotteuse, j’ai une peur bleue de l’avion (que je vais soigner, si, si monsieur).

Pour planter le décor, la côte amalfitaine, à l’instar des Pouilles, est un haut-lieu touristique italien.
La région est d’ailleurs classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco ; rien que ça.
Sur place, promesse tenue, c’est tout bonnement à couper le souffle. Vraiment.

La route depuis Naples, qui conduit aux différents villages composant la Côte est très certainement l’une des plus belles que j’ai pu emprunter. Située à une hauteur vertigineuse, la SS 163 ondule entre les citronniers, les figuiers et les marchands de spécialités locales, postés çà et là en bord de route. Au loin, une mer cristalline et scintillante. Un spectacle unique en son genre.
Envoûtante, c’est une destination possédant un généreux patrimoine historique, architectural (je pense en particulier au Duomo d’Amalfi), culturel (ça a été le point de villégiature de nombreux artistes tels que Vali Myers, Virginia Wolf ou encore les Rolling Stones, qui ont composé un de leurs hits à Positano) et culinaire.

Aller, on ne va pas se mentir ou faire semblant de, c’est sans conteste le patrimoine culinaire que j’ai le plus apprécié. Mon fessier peut d’ailleurs témoigner.
Mon régime pizza Diavola – canollo du départ, s’est très bien acclimaté aux fruits de mers, aux salades caprese, aux tortas caprese, aux capuccinos, aux cannelloni, aux gnocchi, au limoncello, aux gelati et à tout un tas d’autres douceurs.
La nourriture est fraiche, variée, elle a du goût. Bref, c’est clairement en Italie qu’elle est la meilleure !
Malheureusement, attraits naturels obligent, la Côte Amalfitaine est une région où le prix de l’hébergement est plutôt élevé. Du coup, on a préféré se rabattre sur airbnb et louer une maison à Sorrente. Juste OKLM la maison, au passage.

Du coup, Sorrente, qui géographiquement parlant ne fait pas vraiment parti de la côte amalfitaine, a été notre point d’ancrage.
De là, il est plutôt aisé de visiter en bus, en train ou bien en bateau, le reste de la côte, les villages étant relativement proches les uns des autres. Mais à mon sens, la voiture de location reste la meilleure alternative. D’une part parce qu’on ne dépend pas des horaires des transports en commun, on évite la foule (oui, même en vacances le Parisien n’est décidément pas toujours très sociable) et surtout on visite à son rythme.
J’ai beaucoup aimé Sorrente. Flâner dans le dédale de ruelles, y contempler les couchers de soleils et surtout me gaver comme pas possible de toutes les spécialités locales. Mes adresses incontournables : Rita pour le petit-déjeuner (à goûter absolument, leur canollo au chocolat), la Taverna Allegra, pour un accueil et une nourriture italienne des plus authentiques, la Gelateria Primavera, pour les meilleures glaces du monde, dont les parfums vont du plus classique au plus surprenant (cassata a limone, nutella, Kinder Maxi) et le Corner Shop pour ramener de bons produits de la région dans ses valises. A tester absolument, la sauce pesto à la pistache. Une tuerie !
C’est une ville qui comme beaucoup, se savoure une fois qu’on s’éloigne de son centre et de la foule. Les hauteurs offrent donc un Sorrente plus calme et plus authentique. C’est d’ailleurs là que m’attendait quasi tous les soirs ma pizza Diavola de chez Il Tirabusciò’, via Casarlano , pour les intéressés.

Si j’ai aimé Sorrente, dire que je suis terriblement tombée amoureuse de Positano est un doux euphémisme. Coup de cœur absolu, pour cette ville magique. Elle est traversée en son centre par une route à sens unique où s’imbriquent les uns aux autres, restaurants de charme et petites boutiques de vêtements où le lin règne en maitre.
De la plage, on a une vue imprenable sur la ville, ses petites villas et ses hôtels pastels, posés là à flanc de falaise et qui semblent dégringoler jusqu’à nos pieds. En ville on grimpe, on descend des marches, on emprunte des raccourcis, on se faufile à travers d’étroits passages qui composent ce bourg coloré, où depuis quelques interstices on peut admirer sous différents angles la communion entre le ciel et la mer. Une ville magique, irréelle, je vous dis.

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Même le soir. L’éclairage doux, parsemé avec délicatesse, fait prendre à la ville une allure féérique et dramatique des plus spectaculaires.
Elle semble surgir de nulle part, parmi ces falaises abruptes, pour nous offrir le plus époustouflant des spectacles.
Positano qui je trouve possède une aura incroyable, reste une ville simple tout en étant ultra raffinée.
A La Sponda, le restaurant de l’hôtel Sirenuse, j’ai pu y apprécier une nourriture fine aux saveurs mémorables, dans un cadre enchanteur. Une expérience gastronomique similaire à celle que vous pourrez vivre au restaurant Al Palazzo, mon deuxième chouchou. Les herbes aromatiques ou encore les tomates sont cueillies dans le jardin adjacent ; les ravioles au fromage sont quant à elles à se damner.
Et quitte à se mettre bien, ça a aussi été l’occasion de faire du bateau, parfait pour découvrir la Côte autrement : arc rocheux naturels, grottes et cascades au programme.

Bref, un conseil, allez-y !

Je vous dis à bientôt pour la dernière partie de mon séjour, où je vous livre mes impressions sur Amalfi et l’ile de Capri.

La bise.

Le look:
Chapeau: Lack of color (similaire ici)
Robe: & Other stories
Sandales: Forever21
Lunettes: Dior

Maillot de bain: Motel Rocks (similaire ici)










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