L’année dernière à peu près à la même période je me décidais à pratiquer la plongée sous-marine et passais mon PADI. Une décision qui s’est étalée dans le temps et qui s’est faite ressentir petit à petit, sans pression. Pourtant, pendant des années j’ai eu peur de mettre ma tête sous l’eau et de voir ce qui se passait sous la surface. Me baigner là où je n’avais pas pied: surement pas!
>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> Et puis, à force de voyages, d’occasions, de sensibilisation à la beauté de la planète, j’ai eu envie de découvrir ce monde englouti. Je m’y suis intéressée, d’abord de loin, jusqu’à en devenir la grande passionnée que je suis maintenant.
Se mettre à la plongée sous-marine: pourquoi ça fait peur?
Je vous l’accorde, quand on n’y connait rien (à l’équipement, aux règles de sécurité) évoluer sous l’eau est un concept assez effrayant. Parce qu’en tant qu’êtres humains, c’est à la surface qu’on respire et qu’on se sent théoriquement le mieux.
L’eau, l’océan, la mer, cristallisent bon nombre de nos peurs. Peur de se noyer, peur des profondeurs, peur de la vie marine. D’ailleurs, il n’y a qu’à regarder au cinéma, dès qu’un film se passe près de l’eau, s’en suit toujours un drame. De «Les dents de la mer» à «The shallow» en passant par «47 meters down». Et c’est bien dommage, parce que le monde sous-marin, avant d’être le monde froid et sans lois qu’on dépeint souvent, est un monde, magique, addictif et libérateur</strong>.
Pratiquer la plongée sous-marine: les sensations
Effectuer sa première respiration sous l’eau est indescriptible.
>Lors de mes premières plongées j’étais comme propulsée dans une autre dimension, une dimension secrète, et qui pourtant a plus ou moins toujours été là, à porter de doigts. Me retrouver sous la surface m’a rendu plus engagée écologiquement. Ça m’a également appris énormément sur moi-même, en matière d’humilité et de self-control</em>. Et ça, tous les plongeurs vous diront à peu près la même chose sur le pouvoir hautement bénéfique de la plongée.
Quel organisme de plongée choisir?
PADI est de loin l’organisme de formation le plus populaire pour pratiquer la plongée sous-marine.
Il permet de passer plusieurs niveaux et d’accéder à diverses spécialités. L’accès au premier niveau (PADI Open Water) peut se faire en un week-end (intensif), pendant lequel on vous apportera les bases nécessaires et essentielles à la pratique de l’activité. Ensuite, après la réalisation de plongées certifiantes en mer, vous obtiendrez le précieux sésame: votre carte de plongeur.
Je suis convainque que passées les premières appréhensions, vous serez totalement subjuguées par cette expérience, et que par la suite vos voyages auront le goût salé du monde sous-marin.
Et si vous en doutez, et bien je vous donne encore 5 bonnes raisons de vous y mettre.
5 bonnes raisons de se mettre à la plongée sous-marine
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Pour découvrir un nouveau monde
Plonger sous la surface, c’est partir à la rencontre d’un monde qui occupe un peu plus des 2/3 de notre planète, c’est-à-dire beaucoup.
> Du coup, quand on a l’âme voyageuse et qu’on veut découvrir «le monde», ne pas passer par la case sous-marine apparait comme une hérésie. Qui plus est lorsqu’elle offre une diversité de lieux et de conditions aussi vastes que celles qui se présenteront à vous une fois votre carte de plongeur en poche.
Au programme, lacs et mers chaudes, tempérées ou bien froides. Mais aussi, cenotes du côté du Mexique, caves mystérieuses vers Hawaï ou encore mondes engloutis au large du Japon. Sans oublier la beauté des lacs de haute altitude, les immenses barrières de corail, les trous bleus des Bahamas, les fonds sablonneux ou encore ceux herbacés. C’est un autre univers, fait de silence et de poésie qui attend de l’autre côté de la surface.
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Vous gagnerez une meilleure appréhension de vous-mêmes (sur terre comme sous mer)
Contrôler sa respiration est l’un des aspects les plus importants en plongée. C’est ce qu’on va majoritairement entendre le temps qu’on sera sous l’eau. Il faut respirer de manière lente et contrôlée. Et lorsqu’on respire ainsi, on agit sur le stress, que l’on réduit. Et ce, sur terre comme sur mer. Certaines formes de plongée, comme la plongée dérivante (on se laisse porter par le courant), nous apprennent également à maitrise le lâcher-prise, à «go with the flow»</em>. À ne pas lutter vainement contre des forces extérieures plus puissantes, au risque de s’épuiser, mais de plutôt apprécier le voyage le temps qu’il durera. On vit intensément l’instant présent. Une manne à l’heure où aujourd’hui on est distrait et assaillis par une quantité folle d’informations.
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À vous les nouvelles aptitudes
Vidéo, photographie, étude des récifs, premiers secours et RCP, cartographie d’épaves sont autant de spécialités que l’on peut acquérir et développer sous l’eau.
> La plongée n’est pas qu’une activité où on est simple spectateur du monde qui nous entoure, mais une façon de le valoriser, de le sublimer et de le protéger.
Des formations comme les premiers secours et la RCP seront également fortement utiles une fois retournée à la surface.
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Pratiquer la plongée sous-marine pour nager aux côtés d’animaux marins époustouflants
Il y a les fonds marins riches et colorés (la réalité est cependant parfois toute autre), ainsi que la faune multicolore des récifs (gobies, poissons-clowns, poissons-ange, diodons, idoles). Et puis il y a les «gros», comme on les appelle dans le jargon, ceux qui sont pélagiques et affectionnent le large. La plongée sous-marine permet de vivre de nombreux rêves d’enfant et nager au plus près des dauphins, baleines ou encore des requins. Tous libres et sauvages. Car quand la rencontre est faite de manière fortuite, naturelle et spontanée, l’interaction en devient plus belle et exceptionnelle. Elle marque à tout jamais.
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La plongée sous-marine, une activité accessible à tous
La plongée est accessible dès 8 ans et sans limite d’âge. Un certificat médical de moins d’un an, établi par un médecin du sport est nécessaire avant de débuter toute formation. Cela permet de s’assurer qu’on ne présente pas de contre-indications. Les personnes diminuées au niveau des jambes et ne pouvant palmer pourront quand même s’y adonner grâce aux propulseurs qui le leur permettront.
>Le fait d’être en apesanteur, permet aussi de minimiser les impacts sur les articulations.
>Et lorsqu’on commence à s’intéresser à cette activité, on se rend compte qu’elle n’est pas aussi extrême, au niveau loisirs que ce qu’on en dit. Oui il existe des risques, mais globalement c’est une pratique sure et bien encadrée.
2 Comments
Ann'so M
10 janvier 2018 at 19:33je mets jamais la tete sous l’eau ça me fait peur !!
bisous – Annso
http://www.annsom-blog.com/
Les Carnets d'Aurélia
11 janvier 2018 at 00:01Hihi, essaye au moins une fois, bien encadrée et tout, je suis sure que tu serais impressionnée par tant de beauté!!
bisous!