Vintage Diary

Like it’s 1995 again

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2015, les créateurs de mode remettent les années 70 à l’honneur.
Au programme donc, une profusion de pièces en daim et à franges, une déferlante de camaïeux de marrons et pléthore de pantalons à pattes d’éléphants.
Sans oublier les robes maxi aux imprimés psychédéliques et à fleurs, les combinaisons en lurex, les blouses à col lavallière, les chaussures à semelles compensées très hautes et très épaisses et les jupes en patchwork.
Bref, plus qu’il n’en faut pour reproduire le look de Farrah Fawcett version 2015.

Oui, mais non merci Monsieur. Ça sera sans moi.

Mon intérêt pour la mode des seventies se limitant à relativement peu de choses: les vestes en daim, les franges, les tops en crochets à col montant, et le denim. Merci Levi’s!
Le style masculin rendu séduisant par Yves Saint-Laurent à travers les tailleurs pour femmes, comme en témoignent les clichés d’Helmut Newton, est mon autre point de ralliement mode à cette période.
En vrai, c’est plus la démarche contestataire de l’époque qui me plait, et qui s’est notamment traduite par la généralisation du port du pantalon chez les femmes ou bien par la coupe afro au sein de la communauté Noire.

Sinon, j’ai beau quelque peu apprécier, je n’adhère pas à la majorité des looks.

A l’opposé, la mode des années 90 est de loin ma préférée. Pourtant, sur le papier, pas facile à appréhender, je le reconnais. Mais, je trouve que c’est l’une de celles qui arrive le mieux à se réinventer. Alors oui, je sais, cette décennie doit beaucoup aux années 70; la grande popularité du denim, la Superstar d’Adidas, pour ne citer que ça. Mais quand bien même, je préfère les nineties.
Rien ne peut surpasser cet esprit faussement négligé et cette irrévérence qui a accompagné la décennie de mon enfance.

80’s baby the 90’s raised me

La mode des années 90 c’est un mélange de tout un tas de choses. Un mélange de grunge, de coupes précises et minimalistes, de fripes, de piercings en tous genres, de fluo, de matières nobles : cuir, coton, laine, de tons neutres, de réinterprétation de tenues de sport, et d’influence hip-hop, via le rap, le gangsta rap et les B-Boys.
Bomber oversize, crop tops, créoles king-size, jeans délavés taille haute, Doc Martens, bob et robes nuisettes sont autant de choses qui me parlent et dont je ne pourrais me lasser.

Hors de question de troquer du jean pour du velours, d’adopter des pantalons qui ne sont larges qu’à partir des genoux, de déambuler H24 en talons alors que c’est à plat que je me sens moi ou d’admettre que le noir, le blanc, le kaki et le jean ne sont pas des teintes joyeuses. WTF !
J’aime quand mes jeans ont des trous, quand mes sweats disent « Calvin Klein », quand mes pulls sont en grosse maille informe et quand mes chemises sont des chemises et non des blouses. J’aime cet esprit urbain décontracté un brin je-m’en-foutiste.

Et surtout parce que Jimi Hendrix, les Bee Gees ou même James Brown ne me feront JAMAIS autant vibrer qu’un Shook Ones de Mobb Deep, du Big L ou du Tupac, les années 90 restent clairement au-dessus.

You’re from the 70’s, but I’m a 90’s bitch!

Le look:
Veste: Levi’s (Vintage) (similaire ici)
Top: Asos (similaire ici)
Jean: H&M (similaire ici)
Chaussures: Texto (similaires ici)
Rouge à lèvres: Sephora (teinte 01)

Photos: Yasmine Bennis

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