Humeurs

Ah, but underneath …

Aloha!
Vu qu’en ce moment c’est trending sur la scène mammaire, je vous pose la question tout de go: alors pour ce shoot, soutif ou pas soutif?

Bah oui depuis quelques mois on ne parle plus que de ça, on scrute, on analyse, histoire de savoir qui porte un soutien-gorge ou pas.
De mon côté, j’adore lire les histoires personnelles de blogueuses sur le sujet, ce long travail de réflexion qu’elles ont entrepris sur elles-mêmes et face au regard des autres. Un mouvement «no bra» acclamé jusque dans les magazines, ce monde qui, la plupart du temps est assez hermétique à ce qui se passe sur les blogs.

Et s’il y a effervescence, c’est parce que le soutien-gorge n’est pas juste un bout de tissu, ce n’est pas un objet anodin, sans histoire. Souvent, il cristallise avec beaucoup d’émotions le rapport que nous entretenons avec notre corps et le monde environnant. Les différentes formes qu’il a pu avoir dans l’histoire témoignent des dictats imposés aux poitrines des femmes par la société (corset, push up…).
Voilà pourquoi certaines ne peuvent concevoir de ne pas porter de soutien-gorge (au-delà des considérations de taille), tandis que d’autres se sentiront libérées sans. Pour moi, au fil des années, il est devenu un simple accessoire, que je peux choisir en triangle, à balconnet ou absent, si c’est mon choix du moment. 

C’est d’ailleurs assez désolant, tout ce déchainement haineux sur les réseaux sociaux de la part de celles qui ne comprennent pas celles qui ont choisi d’être des no bra, un peu, beaucoup, tout le temps. Faudrait quand même leur dire à ces harpies que ne pas porter de soutien-gorge, c’est avant tout pour la dimension confort. D’ailleurs que celles qui l’enlèvent illico presto une fois à la maison lèvent la main ^^!

De même que, je ne me sens pas révolutionnaire pour autant quand je laisse mon soutif’ au placard. Pour ça, je pense qu’il aurait mieux valu être là en 68.

Photo: @odd.to

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